Patience et moral d'acier
Après l’épisode du malhonnête, nous avons remonté nos manches. Armé d’un bon compresseur de chantier et du marteau piqueur qui va bien, on a repris chaque tranchée « centimètre par centimètre » (je vous assure que l’expression est à peine imagée) et nous sommes descendus « millimètre par millimètre » Un coup, c’est dur et ça part en poudre, un autre coup c’est dur et la pierre se glace. Les pointeaux cassent, se tordent mais les hommes tiennent. Même l’outil semble avoir les traits tirés quand il nous voit arriver. Mon père affûte pendant que je casse. Chacun son rôle. Cependant ça avance. 51 heures et demie au compteur du « brise-bras » et la moitié de fait.
Cette semaine est consacrée au repos des corps et des esprits. Tout le monde en avait besoin. Mais le moral reste bon et plus dur que le roc que nous cassons. Pour le reste, c’est une question de temps…