Semaine galère à faire comprendre à un terrassier qu'il a été engagé pour "faire des trous, des gros trous et encore des gros trous" Me croyant inculte en la matière, il a terriblement été déçu de comprendre que je ne lâcherais pas le morceau. Très poétiquement, il m'a confié que "je lui cassais les couilles". Ça tombe bien, quelqu'un aura au moins cassé quelque chose cette semaine! Comme le rocher est un peu dur et surtout qu'il faut un peu travailler pour gagner de l'argent (argument qu'aujourd'hui, certaines personnes ont dû mal à intégrer), ce roi de la prose m'a dit qu'avec une bonne couche de terre (60 cm!) sur mes réseaux, il n'y paraîtrait plus. Seulement, si j'avais voulu faire ressembler mon bout de Causse aux courbes de l'Aubrac, j'aurais appelé un paysagiste et non un terrassier. Vendredi soir, les pelles n'étaient plus là et le bonhomme m'expliqua au téléphone (bien entendu) que le chantier pour lui était fini. On ne doit pas avoir la même notion des finitions ou peut-être n'avons nous pas le même système métrique. Ce Monsieur a cru que "je lui c..."; il n'a aucune idée de ce que cette expression peut vouloir dire si je m'y emploie. L'ultimatum est lancé. Il ne lui reste qu'une semaine pour boucler ce chantier. Après quoi, on prendra les dispositions pour finir nous même ces tranchées et le remercier sans indemnité! A suivre...
dimanche 2 décembre 2007
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