lundi 12 mai 2008

Jusqu'où va la subjectivité de l'auteur?

La subjectivité de l'auteur. Peut-on la contrôler? Doit-on au détriment de l'information laisser parler l'émotion du moment? J'ai eu une discussion intéressante aujourd'hui avec l'archi de notre maison à propos du blog. Pour résumé, il trouve les propos justes mais en inadéquation avec la réalité. Je tomberais donc dans les travers de ce que je critiquais dans un de mes articles (cf. la quatrième dimension). Je ne prends pas assez en compte dans mon analyse la prise en charge personnelle de certains pans du projet, rendant les chiffres que j'annonce (bien que réels) un peu plus attractifs que la réalité veut bien le laisser penser!  Peut-être par humilité? Ou en pensant que ça rendrait mes textes trop ennuyeux? 
Néanmoins, il a sûrement raison de me dire que faire un VRD dans le roc et en hiver n'est pas à la portée de tout le monde. Que les heures passées dans des tranchées au marteau piqueur (150 heures au total), à la pelle (des week-end entiers) n'ont peut-être pas la lourdeur budgétaire d'une entreprise mais le corps doit pouvoir les supporter. Il a également raison d'ajouter qu'un projet sans cette participation active, l'âme d'un bricoleur averti et aidé d'un père qui connaît son affaire serait de l'insouciance. 
Alors "mea culpa" et rectification de style pour les prochains articles où il faudra avoir à l'esprit que les économies sont toujours le revers d'un dur labeur aussi bien physique que psychologique (même si dans l'action, on ne s'en rend pas toujours compte) A la réussite d'une telle entreprise, il faut également rendre crédit à l'équipe (artisans, archi, parents, copains) de jouer le jeu de la passion plus que celui des profits démesurés. Et je pense que j'aurai fait le tour d'une discussion d'un moment qui au détour d'une route aura fait son chemin...