mercredi 2 juillet 2008

Reprofilage

Week-end stressant. Au commande d'une machine de 10 tonnes, manoeuvres dans des mouchoirs de poche entre la maison, les décrochés de roche et les réseaux, il a fallu assuré. La mission était simple: reboucher tous les trous et étaler 80 tonnes de terre végétale sans dénaturer le terrain. En d'autres termes, redonner un air de causse à notre champ de bataille. J'ai passé de mauvaises nuits à me dire "comment vas-tu t'y prendre?" "Et si finalement, tu t'étais planté" Ce chantier me paraissait impossible ou du moins pas dans mes compétences. Puis on y a tellement galèré moralement et physiquement que la fin peut quelque fois être angoissante. Finalement, on y est allé petit à petit, prenant des conseils à droite et à gauche, s'appuyant sur notre bon sens et notre volonté de ne pas abandonner. Fierté n'est pas le sentiment exact mais heureux et serein d'avoir accomplit l'irréalisable (pour moi) Expérience dont on sort plus fort, plus solide. Finalement, dire qu'un homme se construit en bâtissant sa maison n'est peut-être pas si loin de la réalité. Pour ma part, cette partie du chantier m'a appris une chose: rien n'est impossible. Quant au terrassier dont la mauvaise foi et l'ironie sur ma capacité à faire l'assainissement le faisait sourire, c'était mal me connaître. J'ajouterais que j'en ai tiré ma principale motivation. Lui montrer que les escrocs n'ont pas toujours le dernier mot!

Avant...

... Et après