dimanche 6 juillet 2008

Une toiture d'acier dans un gant de velours

Pur hasard ou signe du destin. Il a fallu attendre huit semaines la toiture sous la pluie pour que le toit posé, le ciel s'arrête d'inonder notre maison et remplace le gris par le bleu. Voilà enfin cette maison couverte. Je vous passe les détails d'une panne désanglée trop courte, d'un panneau de bac acier défoncé par une échelle... C'est le quotidien!

Les conséquences ne sont pas négligeables. Le plancher de l'étage est à refaire. Il a été trop exposé aux intempéries. Vu qu'il contre vente une partie de la maison, il ne sera pas démonté. Le charpentier va mettre une natte de désolidarisation et un plancher neuf de 15 millimètres en CTBX pour que l'assise des revêtements et des cloisons soit stable et propre.
Le planning en a pris un sacré coup et ça commence à sentir les mauvais moments. Ma tolérance est diminuée et mon degré d'exigence monte. D'autant plus que les artisans ne jouent pas le jeu. Une journée sur le chantier pour dix jours d'absence, ce qui a le don de m'irriter. J'ai de toute façon compris que je n'arriverai à rien de plus pour l'instant. On doit ravaler notre fierté et ne pas trop les braquer mais il est clair qu'on dressera les bilans à la réception du chantier et que les retards seront pénalisés. Lundi, le plaquiste doit venir faire les ossatures du plafond et tracer l'emplacement des cloisons pour que l'électricien puisse passer ses réseaux. Mais encore une fois (ce n'est pas la première depuis le début), il nous a "pété un câble" en nous disant qu'il ne fallait pas compter sur lui. En ce moment, ma seul envie est de voir ces "branquignols" se tirer de chez moi!